Surpris. Oui le Pimax Crystal Super m’a surpris. Après une année sans casque de VR, et un souvenir du Crystal OG (le premier, celui à batterie) qui commençait à s’estomper, je ne m’attendais pas à recevoir un casque Pimax ultra haut de gamme, à peine sorti… sans défaut ! J’entends par là qu’au bout de 5 jours à le triturer dans tous les sens, à aucun moment je n’ai eu un écran noir, un casque qui ne veut pas se connecter, le fameux “on débranche tout et on rebranche”…
Etonné aussi par… la qualité… Que ce soit en terme d’expérience, de confort, ou de visuel… Le ressenti de qualité est au niveau du prix du casque : c’est bien fini sous tous les angles, c’est agréable “à porter”.
Rassuré ! Alors oui, là on plonge dans les méandres de la psychologie. Mais je dois reconnaître que le premier crystal et sa batterie m’ont quelque peu traumatisé… Combien de temps perdu dans le bac à sable à changer une batterie qu’il fallait limite sortir à la pince ! J’étais donc en froid avec la VR. Le Super m’a permis de tourner la page.
Je vous mets ici mon premier retour en vidéo, et on continue ensuite à l’écrit, car ce qui est surprenant, c’est tout ce que j’ai pu découvrir en quelques jours !
Bon cette vidéo était un peu longue, mais il était important de fixer les bases.
Maintenant qu’est-ce que j’ai pu apprendre entre temps.
Le Mans Ultimate : compliqué…
Déjà, depuis la vidéo je n’ai pas retouché à AMS2 et ACC. Vous avez été nombreux à commenter que ces simulations étaient horriblement mal optimisées pour la VR, et vous m’avez enjoint à tester LMU (Le Mans Ultimate) et Iracing. En l’occurence j’ai donc découvert LMU, que je n’avais jamais testé.
Et autant vous dire tout de suite : optimisé ou pas, le problème reste le même : c’est très difficile de faire tourner LMU avec le Crystal Super, on est vraiment sur du compromis netteté/fluidité. J’ai quand même un réglage qui me convient avec ma 5090 mais vraiment pas de quoi sauter au plafond en terme d’optimisation. Par contre lorsqu’on pousse les réglages plus loin (on sacrifie donc la fluidité)… ça paraît simplement réel… Hâte que de nouvelles optimisations ou cartes graphiques sortent. Je partagerai au fur et à mesure mes réglages graphiques.
Cela conforte d’ailleurs mon impression que ce casque est taillé pour durer longtemps, très longtemps. Cela m’étonnerait qu’on dépasse les capacités du casque avant une future 7090…
Optimisation des jeux, mais optimisation des drivers aussi. Dans mes premières impressions je m’étais cantoné à utiliser SteamVR. J’ai pu essayé le trio diabolique OpenXR toolkit/PimaxXR/Open Composite. C’est un peu plus efficace que SteamVR. Cela permet notamment d’activer le FFR (fixed foveated rendering = résolution dégradée sur les bords) qui fait gagner des fps sur LMU. Mais étrangement je n’ai pas trouvé cela particulièrement satisfaisant. En tout cas moins que l’api intégrée à Pimax Play : Pimax OpenXR. Avec cette solution, pas de FFR, mais une efficacité au final supérieure pour une solution intégrée qui ne nécessite pas de logiciels tiers.
Iracing : bluffant
A ce jour, il semble qu’Iracing soit la seule simulateur prenant en charge le DFR(Dynamic foveated rendering)/Quad View (je n’ai pas encore bien compris la distinction. Concrètement. On coche l’option QuadView sur le driver Pimax, et ça marche ! La résolution est effectivement dégradée là où on ne regarde pas. Ce qui est impressionnant, c’est que le système est impossible à prendre en traitre. On a beau essayé de regarder rapidement là où c’est pas net, le suivi est d’une réactivité sans faille.
Par ailleurs il ne semble pas nécessaire d’effectuer la calibration des yeux pour que le système performe. C’est une bonne nouvelle car on est régulièrement plusieurs sur le casque, et s’il faut recalibrer à chaque fois ce n’est pas possible.
Les performances ? Incroyable ! On est quasiment à la résolution native du casque, en 90hz, avec les options du jeu sur max et l’anticrénelage en MSAA x4 ! Du coup on se retrouve avec une image parfaitement nette, comme sur un écran 4k. Si seulement cette fonctionnalité était disponible sur d’autres titres…
Je rappelle à nouveau : cette fonctionnalité ne nécessite aucun logiciel tiers, ou paramétrage exotique.
Autres remarques
L’eye tracking permet aussi d’ajuster automatiquemet l’IPD, et je dois reconnaître que c’est d’un confort sans pareil… qui justifie quasiment à lui seul l’upgrade d’un Light vers un Super, notamment si vous êtes plusieurs à utiliser le casque.
J’ai été un peu dur sur le son intégré dans mes premières impressions. Il fait le café. Il n’est pas incroyable, mais vu l’intégration compacte, c’est honnête. D’autant plus qu’il est très puissant.
Comme dit dans la vidéo, la qualité et le confort du casque sont vraiment remarquables, on est bien dedans ! Je vais commencer à le tester avec les vérins et voir comment mettre en place une compensation de mouvements.
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