Qu’est-ce que l’impression 3D ?
L’impression 3D consiste à utiliser une imprimante pour faire apparaître des objets 3D.
L’imprimante.
Commençons par l’imprimante. De multiples technologies existent, mais à notre niveau, on utilisera des imprimantes FDM (Fused Deposition Modeling) : on vient déposer des couches de plastique fondu. Le plastique est fondu au niveau d’une tête mobile qui couche après couche fait “apparaître” notre modèle 3D. Voir notre guide pour les modèles les plus populaires.
Le plastique.
Le plastique ? Principalement du PLA (même si le ABS et le PETG sont assez répandus). C’est facile à travailler et très abordable : environ 20€/kg. Pour donner un ordre d’idée, la boîte SRT, qui est un projet très conséquent, requiert environ 1,3kg de plastique, soit environ 26€. Voir notre guide des différents PLA.
Les fichiers 3D.
On peut concevoir soi-même des fichiers 3D à imprimer, en utilisant des logiciels comme Freecad (gratuit), SolidWords, Fusion360. C’est un apprentissage long. Cependant avec le temps vous arriverez à dessiner des pièces de plus en plus complexes, de plus en plus vite. Pour information, j’ai débuté le dessin 3D avec ce simple conseil d’ingénieur : “dessine tes pièces comme tu les aurais usinées.”
On peut aussi directement télécharger des fichiers à imprimer (l’équivalent 3D des .pdf). Les formats les plus courants sont les .stl ou .obj, sur des sites comme Thingiverse, Cults3D…Certains fichiers sont gratuits, d’autres payants. Ce n’est pas un format éditable, vous aurez beaucoup de mal à en modifier les côtes.
Le Slicer : le logiciel qui envoie les fichiers 3D à l’imprimante !
Une fois qu’on dispose de son fichier, il faut passer par un “slicer”, c’est le logiciel qui va permettre de convertir le fichier 3D spécifiquement pour notre imprimante (un peu l’équivalent du pilote d’une imprimante 3D). Je recommande d’utiliser Cura. On va notamment déterminer le sens d’impression (quelle face sera en contact avec la plaque de l’imprimante) et quel sera le taux de remplissage. Effectivement, la plupart des pièces imprimées seront quasiment creuses, ce qui rend l’impression 3D particulièrement économique.
On transfère ensuite le fichier sortant du slicer sur l’imprimante 3D (par câble, par carte SD, par wifi etc…), et c’est parti. Les imprimantes 3D requièrent souvent des réglages et de l’entretien. Il faut par exemple s’assurer que le plateau soit parfaitement plan par rapport à la buse.
On a enfin notre objet 3D qui “apparaît” sous nos yeux !